Dans la série « simplicis herbae », la plasticienne dessine à la mine graphite des végétaux simples, fragiles et délicats. Son trait devient l’expression d’une matière vivante, renouvelée, parfois envahissante. Le végétal est à la fois sensible et imaginaire nous plongeant dans un rêve de nature.
Après avoir réalisé un dessin végétal ou d’oiseau à la mine graphique ou à la pierre noire, souvent sur un papier japon awagami, durant de longues heures, je lui cherche un pendant photographique, une image qu’il viendrait enrichir, embellir ou sublimer. Le dessin tatoue l’image, tel un rêve, les dessins se superposent aux images urbaines, nous invitant à un renouveau, à un nouveau départ.
Dans la série « Les oiseaux », la plasticienne dessine sur toile, sur papier ou sur bois, à la mine graphite, à la pierre noire et à l’encre des sujets simples, fragiles et délicats. Son trait devient l’expression d’une matière vivante, renouvelée, parfois envahissante. Le dessin est à la fois sensible et imaginaire nous plongeant dans l’éphémère, l’instant de l’envol, moment de liberté vulnérable.
Cette série de dessins photographiques ancre le vivant dans son habitat, pour qu’il perdure. C’est une discussion entre patrimoine naturel, le vivant et patrimoine bâti. Pour accentuer la fragilité du vivant face au bâti, cette série est tirée sur plaques de béton grand format, sur la base d’un tirage argentique noir et blanc.