Après avoir réalisé un dessin végétal ou d’oiseau à la mine graphique ou à la pierre noire, souvent sur un papier japon awagami, durant de longues heures, je lui cherche un pendant photographique, une image qu’il viendrait enrichir, embellir ou sublimer. Le dessin tatoue l’image, tel un rêve, les dessins se superposent aux images urbaines, nous invitant à un renouveau, à un nouveau départ.
Cette série de dessins photographiques ancre le vivant dans son habitat, pour qu’il perdure. C’est une discussion entre patrimoine naturel, le vivant et patrimoine bâti. Pour accentuer la fragilité du vivant face au bâti, cette série est tirée sur plaques de béton grand format, sur la base d’un tirage argentique noir et blanc.